Je me permets de passer un message sur ce forum.
Je n'ai pas de dobermann (bien que je trouve ces chiens magnifiques) mais un york de 5 kgs âgé de 9 ans.
Il y a 3 ans, on lui avait détecté par simple radio de l'arthrose cervicale avec becs de perroquet, traitée par anti-inflammatoires car il souffrait un peu. Les choses étaient rentrées dans l'ordre.
Depuis le mois de septembre je trouvais qu'il usait ses griffes et sa démarche était plus lourde, un peu chaloupée. Mi octobre, il a présenté une faiblesse des pattes avant avec de petites chutes. Son vétérinaire l'a remis aux anti-inflammatoires sans succès.
Le 27 octobre, les pattes arrières se sont paralysées. Je l'ai emmené en urgence au Siamu de l'école vétérinaire à Marcy près de Lyon où j'habite Ils l'ont gardé car il fallait lui placer une sonde urinaire et le surveiller. Le lundi l'IRM a montré une instabilité vertébrale (Wobbler). Le neurochirurgien m'a bien expliqué que sans chirurgie son pronostic était sombre mais également les risques de cette chirurgie.
Mon petit chien adoré étant tout de même en très bon état général sans problème cardiaque ou autre j'ai accepté.
Il a été opéré le mercredi 31 octobre par coprectomie ventrale. Cà a duré 3 h et il a fait des chutes de tension importantes. Après, aux soins intensifs les 48 h suivantes ont été un peu problématiques (hypertension intracrânienne) mais il a été très bien pris en main. Le 3e jour il s'est mis debout dans sa cage et a mangé. Tous les jours j'allais le voir et lui amener sa nourriture préférée.
Le 4e jour une broncho pneumonie d'inhalation s'est déclenchée. A cause de la position pendant les 3 h d'intervention, du liquide gastrique est passé dans les poumons.
Mais les antibio en sont venu à bout.
Il est enfin sorti le 8 novembre, faible bien sûr mais costaud sur ses pattes et bon appétit. Il a une minerve qui lui serre un peu le cou, et ne doit pas trop bouger pendant 1 mois.
Mais il fait bien ses besoins, lève la patte sans tomber lorsque je le sors 5 mn pas plus.
Tous les 10 jours il faut changer la minerve et demain il revoit le chirurgien qui va faire une radio pour vérifier que les plaques et les vis sont bien en place.
Voilà je pense qu'il a passé le plus dur, maintenant il faut que le matériel tienne bien et plus tard qu'il n'y ai pas d'effet "domino" sur le reste de la colonne.
J'ai voulu tenter cette opération pour le sauver, j'espère avoir réussi, mais c'est tout de même difficile. Lourd pour le chien et angoissant pour les maîtres sans parler de l'aspect financier. Il faut vraiment aller dans des centres très spécialisés qui gèrent le post op de façon nickel ( douleur etc.)
Je vous donnerai des nouvelles si vous le voulez bien de Bambi c'est son nom. C'est un petit chien merveilleux plein de tendresse et de gaieté et la vie sans lui serait bien triste.
Merci d'avoir lu ce long message, bravo pour ce forum et je suis preneuse de conseils pour ceux qui ont vécu la même chose avec cette vilaine maladie.
Cordialement.